A l’initiative, et avec le soutien, de l’association, les toitures, le clocher et la flèche de pierre du XIVe s. de 38 mètres de haut ont été restaurées de 2010 à 2013, de manière concertée entre l’État, la Région, le Département, la commune et la Fondation du Patrimoine.
Les toitures, le clocher et la flèche en pierre du XIVe siècle d’une hauteur de 38 mètres (la plus haute des églises du Bourbonnais), ont fait l’objet entre 2010 et 2013 de lourds travaux de restauration, à l’initiative et avec le soutien de l’association, de manière concertée entre l’État, la Région, le Département, la commune et la Fondation du Patrimoine ; la presse locale s’est fait l’écho du don de 13 500 € fait par Claire Wheeler-Hopkinson au nom de l’association en présence du député Jean Mallot, du président de la Communauté de Communes, Bernard Coulon, du maire, Yves Sanvoisin, et d’Isabelle de Chavagnac, représentante pour l’Allier des VMF.
L’église de Laféline est placée sous la protection de Saint Martin de Tours (IVe s.), grande figure de la Chrétienté qui a évangélisé les campagnes et dont la vie a été raconté par son biographe, Sulpice-Sévère (Vita Sancti Martini, 396-397).
Le vitrail de la baie axiale, réalisé en 1894 par l’atelier moulinois Guibouret (auteur de nombreuses verrières pour les églises de l’Allier) représente la scène dite de la Charité où Martin, jeune légionnaire romain de 18 ans partage son manteau militaire avec un déshérité transi de froid un soir de l’hiver 334. Du reste de cette « cape » vénérée par des fidèles nous vient l’origine du mot « chapelle » (cappella en italien).
Une statue en bois de noyer polychrome doré XVIIIe de Martin, évêque de Tours, dans un état alarmant, a été sauvegardée par Samuel Cherprenet, restaurateur d’art à Huriel en 2012 à l’initiative de l’association.